Héritières de conditions de travail précaires durant la révolution industrielle, les lois concernant le port de tenues de sécurité comme le port des chaussures de sécurité se sont multipliées ces dernières années. Celles-ci visent avant tout, en s’aidant du progrès technique, à limiter les risques physiques liés à certaines professions. Au-delà du caractère strictement juridique, la sécurité au travail est un élément à ne surtout pas négliger pour son bien. Grâce à elle, de nombreux accidents auront pu être évités.
Sommaire
Les équipements de protection individuels (EPI) sur le lieu de travail
Retenus dans la loi et dans les mœurs comme les EPI, les équipements de protection individuels auront su faciliter la vie des travailleurs les plus soumis aux risques du métier. Se renseigner quant à ces mesures simples et peu coûteuses peut ainsi faire la différence entre un ouvrier bien portant et un autre accidenté.
L’employeurs face aux équipements de protection individuels (EPI)
L’employeur, au regard de l’article L 230-2 du code du travail, est tenu de prendre «les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement […]». Si chaque corps de métier ne se voit pas nécessairement spécifier les équipements précis avec lesquels travailler, il est toutefois attendu que leur employeur prenne des mesures pour éviter les accidents.
Le cas contraire, il pourrait alors être tenu pour responsable d’un accident éventuel. Cette mesure légale vise à responsabiliser le monde du travail de sorte à se prémunir des risques liés à la profession exercée. Un moins d’un siècle, les précautions liées aux équipements de protection individuels auront considérablement diminué les accidents de travail ainsi que la mortalité liée à l’exercice de certaines professions.
Chaussures, casques, lunettes : des équipements de protection individuels (EPI)
Chaque équipement de protection individuel varie selon le corps de métier. Certains étant incontestablement plus à risques que d’autres. Le BTP, réputé comme le secteur le plus accidentel qui soit avec certains métiers de l’industrie, s’illustre par la pluralité de ses équipements. On y retrouve les casques de protection, des lunettes de sécurité pour se protéger les yeux de débris éventuels, les gants de protection pour ne pas se couper entre autres ustensiles indispensables pour garantir la sécurité des ouvriers.
Les équipements de protection individuels peuvent aussi être de nature sanitaire. On retrouve dans le domaine hospitalier – entre autres secteurs y étant affiliés – le port obligatoire de gants jetables pour certaines opérations, le port de masque ou bien de blouse.
Tout ces ustensiles s’accompagnent souvent d’un équipement de protection individuel prisé de très nombreux métiers : les chaussures de sécurité.
Les chaussures de sécurité : un équipement de protection individuel (EPI) incontournable
Pour éviter de se blesser quand chutent certains débris, ou bien pour marcher sur des surfaces accidentées et dangereuses à divers degrés, les chaussures de sécurité demeurent un équipement de protection individuelle incontournable. Celles-ci peuvent alors être plus ou moins discrètes selon la nature de la profession concernée. Notamment dans la restauration ou les pompes funèbres.
Les secteurs d’activité requérant le port de chaussures de sécurité
Parmi les métiers concernés par le port de chaussures de sécurité, on retrouve bien sûr ceux inhérents au BTP mais aussi ceux liés aux activités de manutention. Les travails se déroulant en cuisine ou dans le milieu de la fabrication alimentaire sont aussi concernés, tout comme les professions visant à l’entretien des sols.
Les métiers de la pêche sont aussi visés, comme bien d’autres, y compris l’entretien des espaces verts.
Compte tenu de la multiplicité des domaines concernés, des chaussures de sécurité sont parfois adaptés à un métier spécifique pour mieux assurer le confort dans le labeur.
Les normes juridiques entourant les chaussures de sécurité
Dans le cadre des lois concernant les EPI, l’article L 1422-1 du code du travail entoure les conditions relatives au port de chaussures de sécurité dans le domaine professionnel. Leur recours, quand le métier l’exige, est strictement obligatoire.
Une telle mesure se justifie par le fait qu’on recensait encore en 2018, 24 % de blessures aux membres inférieurs dans le cadre des accidents professionnels. Comme pour tout autre équipement de protection individuel, là encore, l’employeur est chargé d’en équiper ses employés. Le travailleur indépendant, lui, doit s’en équiper par ses propres moyens.
Si davantage d’entreprise prenaient la peine de respecter la loi, un nombre considérable d’accidents auraient alors pu être ainsi évités.
